Après plus de 10 ans à exercer le métier de photographe de lingerie, force est de constater que le charme est vraiment un domaine très spécial de la photographie, où l'on peut voir des roses, des vertes et des pas mûres, un vrai festival de couleurs. Mais surtout, et ce n’est pas par hasard que j’ai choisi ce domaine, c’est un des rares secteurs de la photographie où il y a 100 fois plus de photographes amateurs que de photographes professionnels !
Par passion, ou pour l'argent de poche
La différence entre amateur et professionnel, commençons d’ailleurs par là : un professionnel c’est quelqu’un dont c’est le métier principal, qui gagne sa vie avec la photographie. Un amateur, c’est un passionné qui va essentiellement faire ça par hobby, et il aura un autre métier à côté avec lequel il gagne sa vie. Pour un modèle c’est la même chose : il y a des modèles amateurs, qui font ça par plaisir ou pour un peu d'argent de poche, et il y a les modèles professionnelles qui ne font que ça pour gagner leur vie.
La différence entre un mannequin et un modèle maintenant. Il n’y a pas vraiment de consensus, mais il semble que le « mannequin » travaille le plus souvent avec des photographes professionnels, sur des campagnes commerciales, des catalogues ou des éditos, tandis que la « modèle » va travailler plutôt avec des photographes amateurs, sur des séries dîtes personnelles où artistiques.
Fixer les limites du photographe
Pour une modèle de charme, c’est légèrement différent car cela peut également inclure de travailler pour des magazines et des sites de charme. Mais son activité principale sera le plus souvent de poser pour des photographes amateurs de tous niveaux, afin de les aider à réaliser leurs projets artistiques ou personnels. Et qui sait combien le charme est le domaine qui inspire le plus à la création artistique, quand on regarde la quantité incroyable d’amateurs qu'il y a dans le domaine.
Vous souhaitez devenir modèle de charme ? Laissez-moi vous donner quelques conseils. Tout d’abord, peut-être que vous ne vous trouvez pas assez bien physiquement? Sachez que la nature est bien faite, et il y a de la place pour tout les goûts et tous les physiques. Et puis c'est toujours une excellente expérience pour se voir sous un meilleur angle. Ensuite, vous devrez fixer vos propres limites : la lingerie, le nu artistique, l’érotisme, le porno. Voilà en bref les 4 domaines que tout le monde comprendra assez bien. Mais quand même, rentrons un peu dans le détail, car les frontières sont quelque fois un peu douteuses.
La lingerie, le premier stade du charme. Mais attention, lingerie peut vouloir dire parfois, juste petite culotte, donc seins nus ! A discuter au préalable avec le photographe donc. Le deuxième niveau c’est le nu : le fameux nu artistique, ou pas d'ailleurs, ça dépend des photographes. Car autant l’admettre, beaucoup de photographes amateurs en font uniquement pour voir des femmes nues, et il n’est pas vraiment question d’art ici... Ensuite on entre dans du plus osé : l’érotisme. On écarte les jambes, les mains se baladent, les doigts se promènent, les positions sont vraiment explicites, tout un programme! Et enfin le niveau le plus extrême, le porno, en solo c’est quand on commence à utiliser des accessoires en tout genre, ou encore à explorer à la loupe la beauté intérieur du modèle!
Pour vous lancer dans le charme, la première étape sera de vous faire un début de book : une première expérience, et peut-être, une première série de photos à montrer. Car il ne faut pas se le cacher, c'est un des forts aspects de la photographie, quelques bonnes photos sont beaucoup plus vendeuses que beaucoup de moyennes, et ça s'applique aux biscuits apéro et aux lessives, aussi bien qu'aux modèles et mannequins! Vous devrez donc trouver un premier photographe, si possible spécialisé dans le charme, ce sera plus facile. Étudiez de près les portfolios, les propositions, les conditions. Soyez psychologue : essayez de cerner le professionnalisme, mais surtout l’œil du photographe : c'est dans ses photos qu'on reconnait la personnalité d'un photographe, et ce serait quand même dommage de commencer par une mauvaise expérience.
Vous êtes prête à vous lancer?
La deuxième étape sera de publier votre book. Vous pourrez vous créer un compte sur book.fr (le plus connu mais payant) ou encore les versions gratuites mais tout aussi efficaces Model Mayhem, BookFoto, Focal31 et Freshnude. Et enfin, pourquoi pas également les innombrables groupes Facebook. Ne soyez pas surprise : vous serez certainement contactée très rapidement : nombreux sont les photographes amateurs à l’affût de la fraîcheur et de la naïveté d’une petite nouvelle, la vraie débutante. Il ne faudra donc pas hésiter à contacter vous-même d'autres photographes, même professionnels, et leur demander ce petit coup de pouce.
Vient ensuite la question de la rémunération. Car si les photographes sont souvent amateurs, ils ont généralement de l'argent à dépenser là dedans, et sont prêts à investir pour trouver des modèles. La rémunération va évidemment dépendre des projets, mais sachez que certains modèles ne font jamais de séances gratuites, et souvent donc n’ont aucune photo intéressantes dans leur book. Alors pourquoi ne pas faire quelques sessions gratuites de temps en temps, surtout au début, afin d'étoffer votre book avec de bons photographes que vous aurez choisi. Car oui, souvent, les bons photographes ne payent pas. Dans ce métier, plus on est mauvais et plus on paye pour avoir un modèle.
Rien ne sert de courir, il faut partir à point
Si tout se passe bien, après un mois, vous aurez déjà fait plusieurs shootings, vous devriez avoir alors une quinzaine de photos intéressantes dans votre book, ce qui sera largement suffisant pour vous présenter auprès de n'importe quel photographe ou agence du secteur. Aussi, vous commencerez à saisir une des spécificités de ce domaine très particulier : chaque photographe est vraiment différent, et aucun shooting ne se ressemble. A les écouter, pour certaines, c’est excitant de ne pas savoir ce qui va arriver, chaque séance est une nouvelle expérience, et un bol d’air dans la routine de leur quotidien. Sans compter le plaisir de participer à l'élaboration d'une oeuvre artistique, à travers leur propre expression corporelle, de véritables artistes au même titre qu'un danseur ou un acrobate.
Tout cela semble merveilleux, jusqu’à ce qu'arrive la première mauvaise expérience. Car elle arrivera si vous n’êtes pas assez psychologue. Les amateurs n’ont parfois aucun professionnalisme, voir aucune volonté de faire de belle photos. J'ai entendu dire que certains n'avait même pas un appareil photo digne de ce nom ! Mais le pire qui puisse vous arriver, c’est de tomber sur un psychopathe talentueux, qui vous manipulera pour vous mener jusqu’à ses fins, et qui sait à quelle profondeur on peut alors descendre…
La technique infaillible
Si vous n’êtes pas sûr d’un photographe, voilà la technique ultime et infaillible : dîtes au photographe que vous viendrez accompagnée lors de la séance. S’il refuse, ou s’il change radicalement de comportement, c’est plus que douteux. Vous éviterez facilement les mauvaises expériences en étant attentive aux échanges, en cernant la personnalité du photographe, regardez bien son book, ses photos, cerner son œil de photographe , car c'est dans son oeil que vous découvrirez le plus sa vraie personnalité.
Bonne chance à toutes celles qui se lanceront dans l'aventure !
Nicolas
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